A l'origine, une tige d'acier ou de laiton tenue dans un mandrin était limée pour former les goupilles à la main en les tournant devant la lime ;  d'où son nom de roule-goupille.

Le mandrin ou roule-goupille est formé d'une tête, la morille en  acier trempé, carrée, ronde ou fantaisie qui en la vissant sur le manche en laiton cannelé et creux vient serrer le mandrin à quatre mors sur la tige qui y aura été introduite pour la tenir.

Différentes dimensions classées suivant la longueur totale tous les centimètres permettra de tenir les tiges du plus petit au plus gros diamètre.

Le corps du mandrin à tenir à la main est creux pour laisser passer le fil à travailler, la tête ou morille comporte une ou deux pinces dont la plus petite serre à zéro. Certains modèles possèdent deux morilles, permettant d'avoir jusqu'à quatre pinces différentes. Les morilles sont carrées pour être serrées éventuellement à la pince ou rondes avec un ou plusieurs guillochages extérieurs pour serrer  à la main sans glisser. Les mandrins sont utilisés pour maintenir des pièces rondes de différents diamètres, des tiges de métal pour les travailler. Le corps laiton est cannelé à l'extérieur, il permet de le faire tourner entre les doigts et de l'utiliser comme un tour (exemple pour diminuer un diamètre ou brunir des pivots). Le pivot tenu dans le mandrin est positionné sur une cale en bois fixée elle-même dans un étau. Les doigts effectuent une rotation avant - arrière avec le mandrin et avec l'autre main, la lime ou le brunissoir est positionné sur le pivot...

Le mandrin peut également être utilisé pour tenir un foret qui permettra de percer un trou sur une plaque de métal. Tenir une pointe pour marquer le métal, un équarrissoir, un alésoir, une fraise ou dernière nouveauté, une pointe diamantée...un petit outil presque universel.

L'horloger, le bijoutier posséderont  plusieurs dimensions de roule-goupille.

Certains modèles sont de fabrication française. Qualité PREMIUM.